L’Epée

Le Trophée Alexandre Dumas récompensait des personnalités marquantes dans les domaines des arts en général.

 

Une épée était alors offerte au lauréat. Celle-ci est d’après des renseignements, une « rapière » .Les espagnols la portaient sous Henri IV, encore sous Louis XVI, et déjà plus sous Louis XIV. Les troupes françaises ne la portèrent jamais.

 

 

 

 

 

« La lame « fine » est celle d’une épée de ville, surtout de spectacle. Les lames portées par la Compagnie des mousquetaires du Roi étaient de « fortes lames », lourdes et bien tranchantes, mais interdisant toute forme de fioriture au combat. »
La « rapière » a été rendue populaire par le Cyrano de Rostand. La couverture du livre « Cadets de Gascogne, De plume, de Cape et d’Épée » est tirée d’un dessin de « L’enfance de Cyrano », livre écrit par un ami d’enfance de Rostand et dédié à ses enfants, en souvenir de leurs rêves d’enfants.

Quelques définitions d’un ou ouvrage de Jean-françois Demange
« CADETS DE GASCOGNE, De Plume, de Cape et d’Epée »

Rapière : A l’origine, ce mot désignait des armes pourvues de fortes lames et gardes à corbeilles. L’escrime pratiquée avec ces armes était plus d’estoc que de pointe ; il s’agit là d’une technique intermédiaire, entre l’escrime médiévale et l’escrime « moderne ». Aujourd’hui, ce terme est trop souvent utilisé pour désigner l’épée de mousquetaire sous Louis XIII, alors qu’il était alors considéré comme péjoratif, tout du moins dans son usage citadin ; la flamberge de duel permettant une escrime plus fine, qualifier un gentilhomme de traîneur de rapière revenait à le traiter de grossier soudard.

Les « rapières à l’espagnole », ou « à coquille », trop souvent attribuées aux Mousquetaires au cinéma, ont pour véritable nom « épées à taza », mot espagnol signifiant « tasse, ou bol ».

Flamberge : Le mot désigne une épée de duel, plus légère donc que les armes de guerre, à lame fine et triangulaire, garde en coupelle généralement finement ajourée. C’est une arme de pointe. Les premières flamberges apparurent vers 1640. L’expression « mettre flamberge au vent » signifie « sortir son épée sans avoir l’intention de combattre ». Voir le mot Rapière.

Verdun (Epée à la…) : Ce mot, de la ville d’origine de sa fabrication, désigna une épée de duel à la fin du XVIe.

Épée à la Mousquetaire : Épée à forte lame, utilisée par ces compagnies sous Louis XIV et Louis XV. Les épées à coquilles, généralement attribuées aux Mousquetaires par les accessoiristes de cinéma, sont en fait des armes espagnoles qui ne devraient pas systématiquement se trouver entre leurs mains. Voir les mots « rapière », flamberge, et Verdun.

Main gauche : Si ce mot désigne principalement une dague à garde de forme triangulaire, toutes les autres dagues utilisées en duel peuvent être considérées comme des « mains gauches ». Le terme ne se traduit pas en anglais.

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 ¹Cyrano de Bergerac
² Type de gardes qu’utilisaient les Mousquetaires et la Maison du Roy. Monument parisien dédié à Dumas, d’Artagnan est derrière son dos
³ Rapière espagnole et sa main gauche. Traité d’escrime fin XVI

 
 

Garde de rapière damasquinée en argent, entre 1580 et 1600.

 
 
 

 


 

Rapière, première moitié du XVIIe siècle.