La Dame de Monsalvy (1978)
Catherine qui a dû faire face non seulement à la peur, à la trahison, au meurtre et à l’horreur de la guerre mais aussi au piège perfide qui l’a séparée de son époux tant aimé, s’est vue obligée d’abandonner Arnaud de Montsalvy, gravement blessé, au camp du damoiseau de Commercy.
Réfugiée dans la puissante forteresse de Châteauvillain, assiégée par les écorcheurs du Damoiseau, un jour enfin Catherine voit s’achever les longues heures de prostration et d’angoisse dans lesquelles l’avaient jetée les derniers événements de sa vie, les plus cruels sans doute de tous ceux qu’elle n’ait jamais vécus.
En effet, les assiégeants soudains disparaissent, laissant derrière eux les flammes de l’incendie, le sang des victimes!
Libérée, Catherine peut revenir à la vie, retrouver les grands chemins qui, une fois encore, vont s’étirer devant elle, semés de joies, de victoires et de souffrances nouvelles.
Son désir ardent, son souhait le plus profond est bien de retourner chez elle là où se trouvent ses chers enfants dont elle est sans nouvelles, et peut-être aussi Arnaud de Montsalvy qui ne peut pas ne pas lui avoir gardé son amour.
Mais la route va être longue! Pour sauver le roi René, captif, pour se sauver elle-même du désespoir, Catherine, escortée de son page et de son écuyer, devra chercher sa voie vers des horizons inattendus, en Lorraine, en Luxembourg, en Flandres même où elle craint tant de revoir celui qui l’a si follement aimée et qui l’aime toujours, Philippe, duc de Bourgogne, avant de pouvoir reprendre le seul chemin cher à son cœur: celui des montagnes d’Auvergne, celui de Montsalvy… Mais, que va-t-elle y trouver?
